Une victoire laborieuse !

A l’instar de la ronde 1, le match contre Levallois-Potemkine n’aura pas été une sinécure. Nous l’emportons certes 3-1 mais, sauf pour Hugo et Olivier, ça aura été laborieux !

Après un début « normal » avec les Noirs, Gaël se fait perforer le grand roque. Il doit concéder du matériel et, après quelques coups, abdiquer.

Hugo et Olivier vont ensuite nous faire passer devant au score.

Hugo jouit d’abord d’un petit avantage lié à l’ouverture puis son adversaire réagit mal et finit par perdre du matériel. Il doit abandonner juste après.

Olivier semble dans son élément avec la ligne d’ouverture choisie par les Blancs et prend assez vite un avantage positionnel. Les pièces adverses sont mal organisées et ça tourne vite au carnage. Olivier gagne deux pions en harcelant la Dame adverse et l’emporte, la position blanche étant en train de s’écrouler complètement.

Pour le reste, ce n’est pas glorieux. Valérie souffre, Matthieu est moins bien, Emmanuelle subit et Wilfried est dans une position catastrophique. Seul Jean-Paul est mieux.

La suite va nous sourire comme lors du premier match.

Matthieu bataille avec sérieux après un début dans lequel il a laissé opérer un clouage à son détriment. Il saute ensuite sur la première occasion pour revenir dans la partie. Il tient une position égale. Cerise sur le gâteau, son adversaire gaffe et perd une pièce en finale sur une petite combine. Rideau !

Wilfried est mal embarqué depuis l’ouverture que l’adversaire semblait bien connaître. Il se retrouve avec deux pions de moins et peu d’espoir. Il tente de compliquer l’affaire et l’adversaire enchaîne deux mauvais coups de suite. Il n’en faut pas plus pour qu’il revienne à hauteur. La nulle est conclue peu de temps après, la finale étant complètement égale.

Il y a 3-1 en notre faveur mais il ne faut pas gâcher les trois parties restantes.

Emmanuelle a dû faire face à une attaque sur son petit-roque, l’adversaire n’ayant pas roqué quant à lui. Elle réussit à tenir la position et, plusieurs échanges plus tard, la position est égale. La nulle est conclue.

Valérie ne se retrouve pas au mieux après l’ouverture. Puis elle lâche un pion. Mais son adversaire se trompe et elle revient dans le coup. En zeitnot, c’est son adversaire qui sera le moins précis. Il perd son point fort, un pion passé sur la colonne a en finale. Maintenant, Valérie a un pion de plus en finale peu évidente. Le 40è coup étant passé, elle propose nulle pour assurer la victoire.

Jean-Paul joue une bonne partie avec les Blancs. Il construit progressivement un avantage clair. La position craque pour les Noirs et il compte alors jusqu’à trois pions d’avance. Il rate un gain direct au 40è coup. Dans les derniers instants de la finale toujours gagnante, il commet une gaffe qui sera suivie de la nulle par répétition de coups.