Défaite 4-3

Au 7^e échiquier, l’adversaire refuse le gambit proposé par Henryk et transpose dans une variante d’échange de la Française où il compose avec un pion isolé au centre. Avec les Noirs, Henryk opte pour le grand roque. Alors que la situation est encore égale, il commet une erreur grossière erreur de calcul. Il perd un cavalier en prenant un pion suffisamment défendu. Dans son malheur, il parvient à récupérer un autre pion mais le compte n’y est pas. D’autant plus qu’Henryk enchaîne les mauvais coups. Les pièces s’échangent et une qualité est lâchée. Forcé de perdre ses pions faibles à l’aile-roi sur un dernier échange de tours, il abandonne.

Au 4^e échiquier avec les Blancs, Gervais ne profite pas de son avantage positionnel pour accentuer sa domination. Pire encore, il rate un coup (pas très difficile pourtant) menant à une situation largement gagnante. Une fois cette opportunité passée, la suite jouée avec des nombreux échanges de pièces mène à une finale complètement égale. La nulle est conclue.

Maupin G – Lalanne R

A ce moment précis du match, St Just est mené 1-0 mais la perspective du gain est réelle car notre équipe compte un gros avantage matériel sur les échiquiers 3, 6 et 8. Certes, la situation est mal engagée à la table 1 mais égale sur les autres (2 et 5).

Au 1^er échiquier, l’adversaire n’obtient rien de l’ouverture. Juste après, Philippe procède à un échange au centre et une colonne s’ouvre au profit des Blancs. Une série de mauvais choix dont un coup de pion affaiblissant le rempart royal permet à l’adversaire de préparer son attaque. Les Blancs proposent une tour en offrande devant la façade royale. Après réflexion, Philippe ne comprend pas la finalité et se trompe en acceptant le cadeau. Ce poison conduit à un mat imparable en quelques coups grâce à un clouage. Triste fin prématurée !

Iffour F – Pin P

St Just est mené 2-0

Au 6^e échiquier, les joueurs développent tranquillement leurs pièces suivant une variante d’ouverture. Avec les blancs, Benjamin semble opter pour une configuration de pions timide mais solide. En réalité, son plan d’ouverture au centre n’est pas bon. La réfutation se traduit par la perte d’un pion de son roque. L’adversaire met la pression sur le roi blanc mais se trompe immédiatement après et offre un cavalier sans compensation. L’enchaînement l’oblige même à donner encore du matériel. En résumé, les noirs passent d’un avantage d’un pion avec de belles perspectives d’attaque à une situation catastrophique où ils comptent deux pièces mineures de moins pour deux pions de plus. Un naufrage dû à un seul mauvais coup !! L’adversaire tente ensuite de résister mais la partie s’achève en quelques coups.

Au 8^e échiquier, Jouly est vigilante. Avec les Blancs, elle doit faire face à un joueur ayant réalisé une bonne performance récemment en tournoi. Le début est solide, c’est une variante d’échange qui semble tranquille. Peu après l’ouverture, l’adversaire commet une imprécision suivie d’une erreur qui permet à Jouly de placer un coup tactique gagnant une pièce mineure. La particularité de cette partie : près de la moitié des coups noirs ont été joué par la dame (13 coups). En partant de sa case initiale, elle fait le tour de l’échiquier (c8-d7-f5-d3-b5-a4-a3-b2-b1-g6-h5-h4-f2) pour finir emprisonnée sous le feu des pièces blanches. Le comble ? c’est à partir du moment où la dame noire s’arrête de jouer qu’elle se retrouve piégée. La partie prend fin peu après.

Au 2^e échiquier, Rémy joue avec les blancs contre Vincent Bouquillon. L’adversaire entreprend d’occuper l’espace à l’aile-dame. La position est compliquée car aucune ligne ne s’ouvre. La moitié de la partie est jouée sans aucun échange de pions et de pièces. Après de multiples tergiversations, chaque protagoniste ouvre une colonne. Rémy s’efforce de créer une brèche sur le roque noir mais l’ouverture de l’adversaire sur l’autre aile est plus rapide et efficace. L’incursion d’une tour noire chez les Blancs est prépondérante. De plus, Rémy se fourvoie en capturant un pion et se retrouve avec deux pièces attaquées simultanément. Il en perd une forcément. L’armée blanche est subitement en déroute. Face à l’avancée irrésistible d’un pion passé, Rémy dépose les armes.

St Just est mené 3-2 et il reste deux parties en cours. On entrevoit le match nul 3-3 car Daniel est sur le chemin de la victoire et Kristel a la possibilité d’obtenir la nulle.

Au 5^e échiquier, la partie de Kristel est restée longtemps équilibrée malgré quelques imprécisions de part et d’autre. Après de multiples échanges, les joueurs atteignent une finale de pions avec un cavalier contre un fou. Alors que son temps s’épuise, c’est au 30^e coup que Kristel commet une erreur. Elle doit céder son fou sur un pion passé. Le verdict est sans appel. L’espoir de nulle est vain car l’adversaire dispose d’un autre pion passé à l’aile-dame. Kristel a raison de s’accrocher car les Blancs jouent mal cette finale. L’adversaire a le tort de rendre la pièce sur un pion et la nulle devient possible. Malheureusement, par un coup de roi inutile Kristel perd un temps précieux. Cette fois, c’est fini.

Vekemans P – Maupin K

Au 3^e échiquier, l’adversaire commet une énorme erreur dès le 13^e coup. Daniel empoche une pièce pour un pion. L’affaire semble entendue et pourtant… Les joueurs sont en manque d’inspiration. Malgré sa vigilance, Daniel lâche des pions. Avec cette compensation, l’adversaire entrevoit un légitime espoir de nulle en finale malgré sa pièce de moins. Malheureusement, les Blancs épuisent leurs quelques secondes restantes et perdent la partie au temps. Une drôle de victoire pour Daniel !

Frazao T – Ménard D

Finalement, St Just s’incline de justesse sur le score de 4-3. Malgré la défaite, l’équipe conserve sa 2^e place au classement ! Elle sera sans doute cédée à la prochaine ronde car St Just sera exempte.

Détail des matchs de la ronde 5

Classement après la ronde 5