Défaite 2-4 … Leader éphémère

Seul leader éphémère ! Car le lendemain, l’euphorie retombe, nous nous inclinons face à Enghien-Les-Bains.
Pierre est le premier à en terminer. Avec les Noirs table 3, il fait face à un Gambit mais cela ne l’affecte en rien. Il ne connait pas de réelles difficultés. Puis la partie prend une tournure beaucoup plus tactique. Les choses se compliquent mais il semble qu’il soit en bonne voie pour l’emporter. Finalement, au bout du calcul, la ligne choisie est malheureusement favorable à son adversaire. La finale avec un pion de moins est cependant nulle, sauf que Pierre commet l’irréparable.
Juste après, Wilfried perd table 2 avec les Blancs. Très au fait de l’ouverture choisie, son adversaire prend l’ascendant puis réfute, après un calcul minutieux, un sacrifice de pièce de Wilfried qui semblait pourtant intéressant. La suite de la partie ne sera qu’une vaine résistance de notre Tour infernale qui abdiquera logiquement.
A 2-0 en notre défaveur, la situation est compromise mais pas désespérée. D’autant plus qu’à ce moment-là Olivier conclut la nulle au moment même où l’adversaire peut placer une combinaison gagnante. Il faut dire que la partie aura été une belle bataille « espagnole » avec son jeu riche de part et d’autre. La nulle paraissait logique !
Notre 1er échiquier Matthieu nous redonne l’espoir en gagnant avec les Noirs. La partie est indécise pendant longtemps, les Blancs jouissant d’un petit avantage durable (espace et centre). L’adversaire de Matthieu réussit à progresser doucement mais finit par payer le gros zeitnot qu’il subit depuis un bon moment. Quand la position s’ouvre et se complique, Matthieu saute sur l’occasion qui se présente de placer une enfilade mortelle.
Au 7è échiquier, Emmanuelle souffre avec les Noirs. Elle est d’abord dominée à l’aile-Dame mais se bat bien. Elle réussit à fermer le jeu de ce côté-là sauf que le manque d’espace qui en résulte laisse quand même un bel espoir à l’adversaire. Ensuite Emmanuelle se trompe en permettant l’ouverture des lignes à l’aile-Roi. Les pièces blanches sont magnifiées et la position craque. La finale Tour contre 2 Fous ne peut être sauvée.
C’est à la table 6 que Valérie nous permet de revenir dans la course. Avec les Blancs, elle joue une partie à sa main, l’adversaire ayant rapidement des faiblesses structurelles et des pièces passives. Elle progresse tranquillement sans prendre de risque. Elle finit par gagner un pion et atteint une finale avec un pion passé inarrêtable.
En cette fin de match, Jean-Paul et Hugo sont encore en piste mais seul Hugo peut encore espérer ramener le score à 3-3.
Comme souvent, Hugo se sort bien de l’ouverture. Il met la pression mais son adversaire ne se laisse pas démonter pour autant. La lutte est intense. Hugo parvient à reprendre l’avantage dans le milieu de jeu en ouvrant la colonne « b ». Par contre, il procède à un mauvais échange de son bon Fou de cases blanches contre un Cavalier et la partie s’équilibre complètement. Pire encore, alors que la partie semble s’acheminer vers la nulle, Hugo gaffe et perd sur le champ.
Le match est perdu 4-2.
Jean-Paul en termine alors avec une nulle, après une nouvelle partie à rebondissements. Dans un premier acte, menant les Blancs, il construit une position dominante au centre accompagnée d’une avancée de pions à l’aile-Dame. Dans un second acte, il ne profite pas des occasions qui se présentent et relâche l’étreinte, puis perd le fil jusqu’à se retrouver perdant. En épilogue, il profite du manque de perspicacité adverse pour s’en sortir avec l’égalité.
Avec cette défaite somme toute logique, nous rétrogradons à la 2è place du classement, derrière nos bourreaux du jour.