5-1 Défaite attendue mais sans conséquence !

Avant cette rencontre, St Just occupait la 4^e place du classement avec de réelles chances de maintien obtenues grâce à sa victoire contre Méru lors de la ronde précédente. Pour cette ronde 6, le match contre les leaders s’annonçait extrêmement difficile. N’oublions pas de préciser que l’adversaire était l’équipe 1 de Menneville alors que pour St Just, c’est son équipe 3 qui évolue dans cette division Pré Nationale.

Seul Rémy sort vainqueur de son duel face à un minime classé 1700. St Just s’incline lourdement mais l’objectif du maintien est atteint car les équipes classées 6^e, 7^e et 8^e perdent également leur match.

Détail des parties

Au 1^er échiquier avec les noirs, Eric voit son adversaire faire le choix de garder le roi au centre pour lancer une attaque sur son roque. Des pièces s’échangent mais pas suffisamment pour un retour au calme. La colonne g est ouverte sur le roi noir. Au lieu de simplifier en poursuivant les échanges, Eric tente de trouver du contre-jeu. Alors que le danger s’accentue, il sacrifie un fou contre deux pions. Le problème n’est pas résolu et la finale est sans espoir. Une dernière erreur met un terme à la partie.

A la table 2, on peut assister à une bataille de tranchées où les combattants ne veulent céder aucun territoire. A ce jeu du chat et de la souris, c’est Rémy qui réussit une incursion. Ce n’est pas l’invasion mais l’adversaire se défend mal. La maîtrise des blancs est quasiment parfaite. Au bon moment, Rémy liquide les pièces et gagne un pion. Cela transpose dans une finale de pions faciles à gagner.

Jouly joue au 3^e échiquier avec les noirs. A une attaque menée sur l’aile-dame, elle répond en réagissant au centre. Son action est bienvenue mais par mégarde, elle se fait enfermer une tour. Elle se résout à perdre une pièce mineure pour deux pions, un moindre mal. Cependant, le problème n’est pas résolu et Jouly doit céder une qualité. Son roque est détruit, rien ne va plus. La partie se termine avec une tour de moins. La finale est logiquement perdue.

A la table 4 avec les blancs, Davy n’a pas eu une partie facile. Après un round d’observation, les choses s’agitent sérieusement. Une grosse erreur de défense n’est pas sanctionnée par l’adversaire. Davy s’en tire même très bien et il maintient l’égalité. La position est légèrement favorable aux noirs qui disposent de la paire de fous et dont la dame a une plus grande liberté de manœuvre. Cette dernière mène une longue série d’intimidations mais la position tient bien. Alors que la nulle peut être raisonnablement envisagée, Davy joue un coup qui détruit sa position. Il perd les deux pions protégeant son roi et après l’échange des dames, la finale est perdue.

La partie jouée au 5^e échiquier débute correctement. Sur une première initiative des blancs, Lev oublie simplement un clouage de pion. Il concède une qualité et se retrouve avec une mauvaise structure de pions. Sa situation s’aggrave après que l’adversaire ait esquivé quelques pièges. Lev glisse irrémédiablement vers la défaite.

Au 6^e échiquier, Lucas a les blancs. Après un début prudent de part et d’autre, quelques manœuvres font disparaître les fous. Lucas se fourvoie en attaquant avec les pions de son roque alors que l’adversaire vient d’opter pour un roque opposé. C’est à partir de là que les choses vont mal. Les tours noires s’infiltrent dans son camp. Sur le harcèlement de son roi, Lucas perd un cavalier. La finale est perdue peu après.