2 – 2 Match nul. St Just se maintient

Un match sans enjeu ! Avant cette rencontre, l’équipe de St Just occupait la 5^e place du classement avec la certitude de se maintenir dans la division pour la prochaine saison quel que soit le résultat de cette 7^e ronde. Finalement, malgré les ratages, les retournements de situation…, le match se solde par un score nul et St Just conserve sa place au classement.

Détail des parties

Au 1^er échiquier avec les blancs, Eric négocie mal l’ouverture et perd un pion. Il se trouve alors sous l’emprise de son adversaire qui prend tout l’espace avec ses pions. La domination des noirs est nette et pourtant… Eric parvient à échanger la dernière tour et à infliger des pions doublés à l’adversaire qui voit alors son avantage disparaître malgré le pion de plus. Peu après, Eric repart dans ses travers et les noirs obtiennent un pion passé. Heureusement, l’adversaire ne joue pas les meilleurs coups permettant de gagner la partie. Celle-ci se termine par une répétition amenant un résultat nul. Un bonne performance pour Eric finalement !

A la table 2, celui qui a les blancs présume de ses forces et lâche deux pions dans l’ouverture. Rémy ne profite pas longtemps de ce gros avantage. Pour respecter les principes d’ouverture, il ne rejoue pas une pièce déjà développée alors que c’était le coup juste. Il passe alors d’un gros avantage (+3) à un grand déficit (-3) en perdant cette fameuse pièce (diag). La suite est à sens unique. Rémy s’accroche mais ne reviendra jamais dans la partie.

Jouly joue au 3^e échiquier avec les blancs. Après un début très académique, la partie est équilibrée. La bataille ponctuée de nombreux échanges semble se diriger vers une nulle indéniable. C’est alors que l’adversaire se fourvoie lamentablement. Au lieu d’accepter la perte d’un pion tout en préservant ses chances de nulle, il joue un coup perdant une tour et abandonne immédiatement.

A la table 4 avec les noirs, Davy adopte une ouverture solide. L’échange des dames qu’il provoque lui inflige un pion isolé sur l’aile-roi mais cela n’a aucune incidence. Sa position est claire et c’est même lui qui prend l’initiative à l’aile-dame. Après plusieurs échanges, la situation se décante considérablement. La finale est matériellement égale et la nulle est conclue.

Au 5^e échiquier, l’ouverture habituelle jouée par Guillaume avec les blancs lui procure de l’espace à l’aile-dame. Une imprécision lui vaut d’être déroqué mais une petite manœuvre lui permet de gagner un pion au centre. Sur cette capture, les dames sont échangées et Guillaume accentue son avantage peu après en gagnant un deuxième. C’est le scénario cauchemar pour les noirs qui cèdent un cavalier, puis une qualité… et abandonnent ensuite sur la perte d’une tour.

Au 6^e échiquier, Maëlys se montre volontaire dans l’ouverture, peut-être un peu trop. Son adversaire ne profite de rien et la situation est complètement égale. La finale où chaque camp dispose de Dame+Tour+6 pions tourne à l’avantage des blancs. Maëlys frise la catastrophe et revient à égalité après l’échange des tours et le gain d’un pion. Elle parvient à faire revivre sa dame mais rate le gain par deux fois. La première occasion n’était pas simple car le gain s’obtenait grâce à un tempo. La deuxième était flagrante et encore plus sûre de gagner (diag). Avec la fatigue de la longueur de la partie (plus de 90 coups), Maëlys perd pied. Elle rend son avantage et l’échange des dames précipite sa fin. Dommage !