Défaite 4-2

Au programme de cette deuxième journée du championnat, Senlis est venu jouer à St Just. Encore un match difficile ! La défaite sur le score de 4-2 le confirme même s’il est vrai que le résultat final aurait pu être un match nul.
Détail des parties
Au 1e échiquier, l’adversaire opte pour une sous-variante dans l’ouverture proposée par Philippe. Ce choix des blancs paraît solide mais peu ambitieux. La partie ne manque pourtant pas d’animation mais les nombreux échanges réduisent considérablement les possibilités. Philippe gère bien la transition et la finale de tours pour assurer la nulle.
A la table 2, comme l’an dernier Gervais joue la même ouverture avec les blancs contre le même adversaire. Le jeu est très positionnel et la bataille du centre est engagée. Gervais n’ose pas occuper une case disponible de peur d’un clouage. Cela permet aux noirs de poursuivre tranquillement leur incursion. L’échange des tours donnent l’avantage à l’adversaire. Lors du zeïnot, les coups blancs manquent de précision. A court de temps, Gervais se fait surprendre par une petite combinaison tactique (diag). Déstabilisé, il ne surveille plus la pendule et tombe au temps quelques coups après.

Au 3e échiquier, les blancs jouent une ouverture peu usitée et Benjamin sort rapidement de la théorie. Il opte pour un roque opposé et se lance dans une intention belliqueuse envers le roi blanc. Un peu trop présomptueuse, son attaque basée sur un sacrifice de pièce mineure est vouée à l’échec. L’adversaire réussit à parer toute éventualité sans difficulté. Inexorablement, le matériel est liquidé et la partie s’oriente vers une victoire des blancs. Cela finit par arriver sans surprise.
A la table 4, Kristel a l’initiative avec les blancs. Elle prend un petit avantage positionnel sans faire véritablement la différence. Au cours des manœuvres, l’échange des dames et de quelques pièces mineures diminue nettement la pression. La position est alors complètement égale. Cependant, peu après, Kristel fait un mauvais choix et détériore sa structure. La finale de tours est favorable aux noirs. Tous les pions disparaissent de l’échiquier à l’exception d’un seul, un pion passé pour l’adversaire. Empressé de promouvoir son pion, le Senlisien ne joue pas la finale avec précision. Kristel rate alors l’ultime occasion d’obtenir la nulle. Dommage !

Au 5e échiquier, Rémy K égalise rapidement avec les noirs. Les temps perdus par les blancs permettent à Rémy de lancer une attaque sur le roi. L’adversaire réagit mal aux menaces et perd un pion au centre. L’assaut sur le roque se poursuit et malgré une imprécision, Rémy parvient à profiter d’une gaffe pour accentuer son écrasante domination (diag). Face à l’irrésistible marée noire, l’adversaire abandonne.

Au 6e échiquier avec les blancs, Damien provoque l’ouverture des lignes peut-être un peu prématurément. La position devient dynamique mais c’est plutôt l’adversaire qui peut en tirer un bénéfice. Heureusement, les noirs ratent l’occasion de prendre entièrement l’espace en renvoyant les pièces blanches dans leur camp. Damien persiste à vouloir mener une action sur le roque adverse. C’est en réalité son propre roi qui est à découvert et les dames s’échangent forcément. N’ayant plus vraiment de perspectives, la nulle est conclue.
Au 7e échiquier avec les noirs, Jouly est à l’aise dans l’ouverture. Elle prend même un net avantage dans la position. Malheureusement, elle se trompe en milieu de partie. Jouly pense pouvoir gagner un fou en prévoyant un piège sur la dame blanche mais l’adversaire trouve une réfutation à la combinaison (diag). Après cette déconvenue, Jouly perd une qualité et se retrouve dans une finale perdante. Là aussi, dommage !

Au 8e échiquier, la partie se joue avec les roques opposés. Avec les blancs, Rémy D cède un pion au centre en pensant pouvoir profiter d’une enfilade royale mais son jeune adversaire se défend parfaitement. Les blancs continuent alors de mettre la pression au centre et les noirs finissent par commettre une erreur (diag). Rémy capture un fou et la finale devient facile à gagner.


