Victoire 3-2 !
Après le bon match nul à Château-Thierry, St Just recevait Bernot pour cette deuxième ronde. Les deux équipes semblaient du même niveau même si la moyenne élo penchait en faveur des adversaires. Si certaines parties ont connu des retournements de situation (tables 1 et 2) ou de surprises (tables 3 et 6), les joueurs aux échiquiers 4 et 5 ont maîtrisé leur sujet ou conservé leur avantage acquis. Notre équipe s’impose de justesse 3-2 et prend une bonne place au classement.
Détail des parties
Au 1e échiquier avec les blancs, Eric se trouve d’abord dans une position resserrée dans son camp. Sur un mauvais choix de l’adversaire, il parvient à se libérer. Il obtient une position solide et ne tarde pas à vouloir profiter des perspectives intéressantes. Le plan de contre-attaque des noirs est erroné mais Eric n’en profite pas au maximum. Son avantage est même réduit à néant. Peu après, alors qu’il a repris l’avantage d’un pion, Eric commet deux énormes gaffes perdant une tour et un fou. Un massacre…!

A la table 2, jouant avec les noirs Davy gagne un pion en début de partie grâce à une menace d’enfilade royale. Après quelques échanges, l’adversaire parvient à appliquer son plan initial. La position n’est pas simple et Davy n’adopte pas la meilleure défense. Malgré son avantage d’un pion, il se fait piéger sur son roque. En quelques coups, les menaces se précisent. C’est la fin.

Au 3e échiquier, Lev joue une bonne partie avec les blancs. Dans le but de ne pas céder l’espace, il est contraint à de nombreux échanges. L’égalité est maintenue avec Dame, Tour et six pions de part et d’autre. Chacun vise les faiblesses structurelles de l’autre. Lev a eu le tort d’affaiblir son roque en jouant le pion g. Ne prenant garde à ce détail, il se fourvoie en pensant à un simple échange de plus. En réalité, il perd sa tour ! Lev tente ensuite une série d’échecs mais l’échec perpétuel est imaginaire. L’adversaire y croit et signe la nulle. Ouf !

A la table 4, Henry profite d’une grosse erreur commise dès le 5e coup pour empocher une pièce mineure. La partie se poursuit mais dans un sens unique. N’ayant pas de réelles perspectives, les blancs abandonnent au 17e coup.
Au 5e échiquier avec les blancs, Guillaume produit un bon jeu positionnel. L’adversaire est passif mais parvient à contenir la pression exercée sur sa principale faiblesse. Puis, à force de manoeuvrer, Guillaume réussit à percer le blocus. La position noire s’effondre en quelques coups et deux, puis trois pions sont cédés. Guillaume s’offre ensuite le luxe de gagner deux pièces mineures contre une tour. Le gain en finale est facile.
Avec les noirs au 6e échiquier, Yves fait le choix du roque opposé. La partie commence bien mais elle est ensuite émaillée d’erreurs plus ou moins importantes, chaque camp ratant le cadeau de l’autre. Yves compte deux pions de retard mais il attaque franchement. L’adversaire se défend mal. Il cède d’abord une qualité puis se fait mater peu après.

